Tous à Morges du 26 au 28 octobre !
En ce moment même, les préparatifs du 10e Festival Salamandre battent leur plein. Zoom sur les coulisses de cette grande fête à travers quatre témoignages.
En ce moment même, les préparatifs du 10e Festival Salamandre battent leur plein. Zoom sur les coulisses de cette grande fête à travers quatre témoignages.
Candice Yvon
30 ans, Genève coresponsable du Labo-découvertes
« Le Festival Salamandre, je le connaissais évidemment comme visiteuse ! En 2006, je travaillais dans la vulgarisation scientifique et je m'y éclatais. Alors, quand j'ai vu qu'il fallait du renfort pour le Labo-découvertes, j'ai sauté sur l'occasion. Je trouve dingue de pouvoir concevoir des animations du début à la fin. Il y a une émulation géniale au sein de notre Commission d'organisation. Et je peux aller jusqu'au bout de la réalisation de mes idées.
Chaque année, je vis des moments très forts avec les bénévoles durant les deux jours de montage. On bricole, on improvise toujours des solutions. Ensuite déferlent les visiteurs et la magie opère chez les petits bouts de chou... comme chez les grands.
J'attends avec impatience cette 10e édition. Je pense en particulier que l'expo en papier mâché va être incroyable, tout comme le cinétransat. J'espère que j'arriverai à prendre une demi-heure pour y aller... »
Dominique Rautureau
44 ans, Saint-Denis-du-Payré (Vendée) sculpteur exposant à la Galerie des Artistes
« J'ai découvert le Festival Salamandre en 2006. Pour un Vendéen, cela faisait un long voyage que j'ai entrepris avec le peintre animalier Benoît Perrotin. Nous avons été extrêmement surpris par l'intérêt du public et par la densité des échanges avec les autres exposants. Franchement, l'ambiance de ce Festival est absolument extraordinaire... et l'organisation roule comme sur des roulettes.
Depuis ma première visite, je reviens tous les deux ans avec d'autres artistes de l'Ouest de la France. Je me réjouis beaucoup de cette 10e édition et des nouvelles rencontres que je vais y faire. J'amène entre autres une chouette chevêchette en houx inspirée d'une observation inoubliable faite en Valais juste avant l'édition 2010. J'espère avoir le temps d'ici à fin octobre de sculpter grandeur nature une salamandre en bois jaune de buis. J'encrerai peut-être ses surfaces noires. »
Philippe Rossier
51 ans, Bruson (Valais) bénévole
« J'ai découvert la première édition en 2003 comme simple visiteur. J'ai débarqué le dimanche après-midi. A la fermeture, j'ai vu tout ce qu'il y avait à démonter, à ranger. Je suis resté pour donner un coup de main. Comme beaucoup d'autres, je suis un bénévole spontané. Année après année, je ne me suis jamais reposé la question. Pour moi, c'est une évidence qu'il faut donner un coup de main à cette manifestation qui défend le respect de la Terre. J'aime y côtoyer de près artistes et naturalistes.
Evidemment, en 10 ans, il y a eu de nombreux moments savoureux. Je me souviens de ce soir où, un peu fatigué, j'ai laissé tomber tout un étage de focaccias aux oignons sur une immense plaque de tarte aux pommes. Ou de ces nuits tranquilles que j'ai passées à dormir dans la yourte des contes pour s'assurer que celle-ci ne soit pas vandalisée.
Je me réjouis d'arriver à Beausobre tout bientôt avec mon sac à dos. Je sens que cette dixième édition va être quelque chose !
Antoine Barret
36 ans, Chavornay (Vaud), responsable de la restauration
« Quand j'étais tout petit, je lisais La Salamandre chez mon oncle. Mais ce Festival, je ne le connaissais pas avant qu'une amie m'en parle et me propose d'y participer. Quand j'ai senti le pouvoir et la motivation de cette équipe, j'ai foncé. J'aime l'esprit qui se dégage d'une manifestation organisée de manière à la fois très pro et très conviviale.
Evidemment, il se passe toujours beaucoup de choses en cuisine. J'admire chaque année l'engagement des bénévoles qui tiennent vaillamment leur poste. Pour moi, cette 10e édition est l'occasion d'un nouveau défi. Côté restauration, mon équipe va être renforcée par deux pros super créatifs. Nous voulons amener des couleurs inédites dans les assiettes et renforcer le caractère du restaurant comme des espaces de restauration extérieurs.
C'est un travail qui se prépare toute l'année. Ce printemps, j'ai engrangé du pesto à l'ail des ours. Hier, j'ai acheté un nouveau four à pâtisserie. Ces prochaines semaines, je me réjouis d'affiner mes recettes. »
Cet article est extrait de la Revue Salamandre
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