© Sandro Marcacci

Cet article fait partie du dossier

Les araignées, huit pattes, un monde !

Une année à la découverte des araignées

A quoi ressemble la vie des araignées ? L’arachnologue Gilles Blandenier nous emmène sur le terrain, dans le Jura, pour un menu quatre saisons.

A quoi ressemble la vie des araignées ? L’arachnologue Gilles Blandenier nous emmène sur le terrain, dans le Jura, pour un menu quatre saisons.

Automne

La relève des prés humides

Mardi 23 novembre

Les doux rayons du soleil réveillent le Val-de-Ruz, dans le canton de Neuchâtel. Leurs caresses changent en gouttelettes le givre recouvrant la prairie humide des Prés Maréchaux. Soudain, la magie combinée de la lumière et de l’eau révèle de petits arcs-en-ciel dans les herbes. Des attrape-rêves ? « Quand on cherche les araignées, on repère souvent d’abord leurs toiles », sourit Gilles Blandenier, arachnologue. Il va partager sa passion en m’emmenant sur le terrain à chaque saison pour mieux comprendre la vie de ces animaux si particuliers. Et ce, dans plusieurs coins du Jura franco-suisse.

Objectifs de ce premier jour : dénicher les araignées d’automne, dans cette plaine alluviale, et voir comment elles se préparent à affronter la saison froide.

A notre hauteur, le pré paraît vide. Pourtant, les bêtes convoitées sont, paraît-il, bien là. Pour espérer les observer, il faut changer de perspective, m’enseigne Gilles. Nous nous agenouillons donc entre carex et rumex. Très vite, le biologiste repère une minuscule épeire cornue recroquevillée au fond de sa retraite. Ce tube de soie épaisse est façonné entre les graines d’une inflorescence de filipendule (> photo B). Les motifs bruns dessinés sur son abdomen beige la rendent quasi invisible sur ce support. Gilles me montre que cette loge est directement reliée à sa toile, tissée juste à côté, par un fil avertisseur. « Dès qu’un insecte volant s’y prendra, il fera vibrer ce fil et l’araignée déboulera aussitôt pour lui planter ses crochets venimeux. Elle l’emmènera ensuite dans sa cache pour le dévorer. »

Il m’explique que cette épeire, née tout récemment, profite de se gaver avant l’hiver. Période qu’elle passera à l’état d’immature, comme beaucoup d’araignées sous nos latitudes. « Souvent, leur cycle de vie ne dure qu’un an et la plupart des adultes meurent à l’automne, après s’être reproduits », avance l’homme de terrain. Pour économiser son énergie, notre épeire alternera les phases de torpeur dans sa loge et les moments de chasse sur sa toile lors des redoux. Mais il existe d’autres façons de survivre au froid…
Plus loin, en inspectant les arbustes, nous découvrons de la mousse blanche sous l’écorce d’un saule (> photo F). « C’est un cocon. Probablement celui d’une araignée de la famille des Clubionidae, des prédatrices nocturnes. Elles ne tissent pas de toiles de capture, puisqu’elles chassent à courre sur le sol. Elles se confectionnent plutôt des refuges pour la journée et des abris comme celui-ci pour leur progéniture », expose l’expert.

J’apprends ainsi que les araignées ne laissent jamais leurs œufs sans protection, mais les entourent de couches de soie aux diverses propriétés. En général, les enveloppes intérieures sont isolantes tandis que celles disposées à l’extérieur repoussent bactéries, moisissures ou prédateurs. La plupart du temps, les œufs éclosent à l’automne et les jeunes quittent le cocon au bout de quelques jours. « Mais, chez certaines espèces, ce refuge sert de capsule temporelle qui conduira la couvée jusqu’au printemps, comme pour cette ponte de Clubionidae. » Qu’ils restent sous forme d’œufs ou éclosent au cours de l’hiver, les jeunes ne quitteront pas ce gîte. Ils se mettront en diapause, une sorte d’hibernation pendant laquelle leur métabolisme ralentit. En quittant la prairie, mon guide admet que, malgré ces stratégies, les basses températures restent délicates pour les araignées. Heureusement, certaines ont des trucs imparables pour éviter les méfaits des frimas.

La prairie abrite une enveloppe en forme de montgolfière confectionnée par l’argiope frelon (C). L’épeire cornue femelle (A) fait partie des araignées encore bien actives dans ce milieu en automne. Les pontes estivales ont donné naissance à plusieurs centaines de jeunes par cocon. Ils se sont dispersés et se préparent à la saison froide dans leur loge (B).

150

C’est le nombre approximatif d’araignées au mètre carré que peut renfermer une prairie humide comme les Prés Maréchaux en toute saison. 150 à 200 espèces différentes y sont représentées à tous les stades de développement et dans toutes les strates de la végétation, de la litière au sommet des arbres. Il faut bien les chercher à cette époque de l’année, car elles se mettent à l’abri pour se protéger du froid.

Entre septembre et novembre aux Prés Maréchaux, on peut voir la femelle méta d’automne (D) pondre ses œufs dans des cocons cachés dans la végétation des milieux humides. Les jeunes naîtront à la fin de l’hiver et sortiront de leur enveloppe au printemps. La linyphie triangulaire (E) dépose, pour sa part, ses cocons dans la litière. Quant aux Clubionidae, elles les dissimulent derrière l’écorce (F) ou dans une feuille repliée.

Hiver

Les fantômes sous le château

Mercredi 26 janvier

Deux mois après notre première escapade, Gilles me propose de le suivre près du château de Valangin, au-dessus de Neuchâtel. Je suis curieuse de découvrir ce que deviennent les araignées en hiver. En plus, il veut me montrer une mystérieuse habitante des cavernes, qui se moque pas mal du froid.

Ciel gris, crachin, - 1 °C… et à première vue, pas l’ombre d’une araignée sur le chemin. Où sont passées les bêtes à huit pattes ? « Elles sont là, mais les observer se mérite à cette saison. Il faut fouiller la litière, la végétation flétrie ou inspecter les fentes des murs où la plupart se sont retirées, blotties dans des retraites soyeuses », indique l’arachnologue. Dans un talus tapissé de feuilles mortes, le biologiste me montre la cachette d’une jeune drassode lapidicole tout engourdie (> photo G). « Tu vois ? sourit-il. Mais ne les dérangeons pas davantage, je t’emmène dans un lieu où les araignées s’activent toute l’année ! »
Nous gagnons le souterrain du château, un ancien couloir défensif construit à flanc de montagne. Coiffés de casques de chantier, nous nous engouffrons dans ce boyau en promenant le faisceau de nos lampes-torches sur la voûte de pierre calcaire. Tout à coup, des formes fantomatiques s’écartent de notre lumière. Quelles grosses bestioles ! « Je te présente la méta des cavernes, me lance le passionné. Elle vit à l’entrée de grottes naturelles ou de souterrains artificiels comme celui-ci. Ces milieux lui garantissent en tout temps une température moyenne de 8 à 12 °C et un taux d’humidité très élevé. Et comme elle ne subit pas les grandes variations saisonnières, elle peut vivre facilement entre deux et trois ans. » Incroyable, je veux les voir de plus près !

En les cherchant, je découvre qu’elles partagent leur antre avec une ribambelle de moustiques et quelques autres hibernants comme la découpure, un magnifique papillon de nuit. « Ces insectes risquent de se prendre dans les toiles de ces araignées », déclare le biologiste. La méta des cavernes ne connaît pas le jeûne hivernal que subissent ses cousines de l’extérieur.

Un peu plus loin, un mâle adulte se dégourdit les pattes (> photo A). Mon guide le place dans un tube pour que je l’observe mieux. Je constate avec étonnement que, malgré l’obscurité, ces araignées sont d’une grande beauté avec leur abdomen brunâtre et brillant, décoré de motifs jaunes à dorés et surmonté de deux taches noires qui font penser aux yeux d’un masque… Gilles attire mon attention sur ses pattes annelées, recouvertes de soies. « Certains sont des organes sensoriels ultraperformants permettant à l’animal de percevoir les moindres vibrations de son environnement plongé dans le noir », détaille-t-il.

Notre mâle relâché, nous nous approchons d’un puits de lumière autour duquel des cocons blancs en forme de boules sont suspendus au plafond (> photo C). Ils renferment des œufs pondus l’été dernier. « Ce cocon-là est brun. Cela veut dire que des centaines de petits sont déjà nés et attendent le printemps pour sortir », indique Gilles. Et tous resteront dans ce tunnel à jamais ? « Non ! », s’exclame le scientifique. J’apprends que le phénomène est encore mal connu, mais que les jeunes sont temporairement attirés par la lumière. Cela les pousse à s’aventurer à l’extérieur pour gagner de nouvelles cavernes et ainsi brasser les populations. Un périple qui se ferait souvent dans les airs. Quoi, des araignées volantes ? Eh oui ! On vous explique tout dans le reportage suivant.

Le mâle de Meta menardi (A) est légèrement plus petit que la femelle (B) et se distingue par un abdomen plus pointu et allongé. La femelle fécondée tisse pour accueillir ses œufs un cocon cotonneux (C) fixé à la voûte du souterrain.

- 20 °C

C’est la température la plus basse à laquelle peuvent survivre de nombreuses araignées européennes qui passent l’hiver dans la végétation. Leur secret ? Des cachettes bien isolées tapissées de soie et un antigel stocké dans leur hémolymphe – équivalent du sang. Cette substance doit être produite en quantité telle qu’elle peut représenter 3 à 5 % du poids de l’animal.

Pour faire sortir la propriétaire de sa loge hivernale, il faut lui faire croire qu’une proie s’est prise dans sa toile en la faisant vibrer. Gilles Blandenier reproduit cette agitation grâce à un diapason activé (D) et c’est Amaurobius similis (F) qui se présente à nous. Nous croisons une tégénaire (E) sur sa toile. En revanche, pour trouver la drassode lapidicole (G), il faut regarder sous les pierres ou dans la litière.

Printemps

Les filles de l’air

Samedi 7 mai

Ces fameuses araignées volantes, je dois bien avouer qu’elles m’intriguent depuis que Gilles m’en a parlé en novembre dernier. « Encore un peu de patience, c’est le grand jour ! », s’amuse le biologiste. En quittant la forêt, nous restons scotchés par l’explosion de vie qui se dégage de cette prairie fleurie située à Charquemont, dans le Doubs. Elle grouille littéralement d’abeilles, de papillons et certainement aussi d’araignées prêtes à les
croquer ! En passant la barrière à bétail, Gilles remarque sur l’un des montants une mini-boule vert flashy criblée de points noirs. « Génial, une toute jeune épeire concombre ! Regarde bien ce qu’elle s’apprête à faire », me prévient-il. Je m’approche, puis je ne la quitte pas des yeux… Soudain, la petite créature pointe son abdomen vers le ciel. Sans que j’aie le temps de dire ouf, elle dégaine des fils de soie et se laisse emporter par un coup de vent. Un show digne d’une exfiltration à la James Bond !

« C’est ça le ballooning, confirme le scientifique. Un moyen de déplacement que beaucoup d’araignées utilisent. Celle que tu viens de voir s’est envolée pour quitter son lieu de naissance et conquérir un nouveau territoire. » Excellent ! Mais, c’est un sport réservé aux juniors ? Gilles dément. Il sort dans la foulée son filet fauchoir et le passe de coups droits en revers dans les hautes herbes pour capturer de potentiels aéronautes et d’autres araignées printanières. Ce faisant, il me raconte que les adultes pas trop lourds peuvent aussi se balader au bout d’un fil. Les motifs sont multiples : échapper à un danger, chercher un nouveau lieu de vie si l’actuel a été détruit ou encore se reproduire. C’est notamment le cas de cette araignée à baldaquin que l’expert vient d’attraper. « C’est un mâle. A cette période, ils peuvent s’envoler pour partir en quête de partenaires. De leur côté, les femelles planeront une fois fécondées pour aller pondre plus loin », résume le biologiste, l’œil pétillant. Nous nous asseyons devant cet aérodrome digne de Microcosmos, pour guetter le moindre décollage ou
atterrissage.

Je m’interroge sur ce drôle de phénomène. Concrètement, pour prendre leur envol, toutes ces araignées ont besoin d’un tremplin assez haut, d’un léger vent et de thermiques, c’est ça ? « Exact, mais pas seulement. Le champ électrostatique de la Terre joue aussi un rôle. Près du sol, la Terre a une charge négative, tout comme le fil qui sort de l’araignée. Puisque les charges négatives se repoussent, cela envoie la voyageuse en l’air », décrit Gilles. Encore plus fou, ces animaux seraient capables de détecter ce champ électro-statique pour mieux l’utiliser.

Ainsi, grâce à cette formidable faculté, les araignées parcourent des distances pouvant dépasser 1 000 km et monter à très haute d’altitude, au point de franchir des mers ! « Mais le ballooning est surtout utile pour une dispersion locale de quelques dizaines ou centaines de mètres. Bien sûr, les passagères ne peuvent pas choisir leur direction », tempère le biologiste.

Le vent tombe, ce qui signe la fin du ballet aérien dans la prairie. Nous rebroussons chemin en planifiant déjà notre prochaine sortie. Attention, spoiler ! Gilles ne résiste pas à m’annoncer la star de notre virée estivale : une araignée capable de marcher sur l’eau. A très vite !

Au printemps, la prairie est pleine de vie. La femelle de Metellina mengei (A) pose le cadre de sa toile. La pisaure admirable (B) confectionne un cocon qu’elle porte dans ses chélicères, puis tisse une toile pouponni.re pour les nouveau-nés sur lesquels elle veille. La thomise variable mise sur son camouflage (C). A la moindre brise, la jeune épeire concombre s’envolera (D). Le mâle de pardose forestière (E) séduit sa belle par une danse. Celle-ci pond dans un cocon qu’elle attache à ses filières, puis transporte ses jeunes sur son dos. La femelle de micrommate émeraude (F) montre son talent de dissimulation pour la chasse à l’affût.

3 200

C’est, en kilomètres, la plus grande distance qu’une araignée aurait parcourue au moyen du ballooning. A l’insu de son plein gré ?

Eté

La dame des marais

Lundi 4 juillet

La pluie s’arrête alors que nous atteignons les rives du lac de Bouverans, au cœur de la vallée du Drugeon, laissant place à une lumière réjouissante. Les conditions sont idéales pour partir à la recherche de cette araignée mystérieuse, dont Gilles me parle depuis des mois et dont il me révèle ce matin le petit nom scientifique : Dolomedes plantarius. Cela ne m’en dit pas beaucoup plus pour l’instant... Mais il poursuit : « Cette araignée semi-aquatique est très rare. Elle ne survit que dans les marais préservés qui n’ont pas été asséchés durant les dernières décennies. » Heureusement, dans le marais du Varot – écrin de biodiversité renommé – que nous atteignons, le dolomède coule des jours heureux. Alors, qu’est-ce qu’on attend ?

Après quelques pas au bord d’un premier étang, le biologiste repère une araignée aux longues pattes vertes et au corps brun-jaune, orné de deux bandes blanches de part et d’autre de l’abdomen. Trop facile ! « Là, sur un jonc, un Dolomedes plantarius immature ! » La bête chasse à l’affût dans la végétation où elle se fond parfaitement (> photo B). Vu sa petite taille, il est fort possible qu’elle soit née l’été passé, selon l’expert. « Adultes, ces animaux atteignent une bonne taille, jusqu’à 20 mm pour le seul corps de la femelle. Mais il faut plusieurs années et de nombreuses mues pour atteindre ce gabarit. »

A maturité, le petit dolomède sera brun et descendra à fleur d’eau pour capturer des proies imposantes, telles que des libellules et des têtards. Et même des poissons ! Mais comment fait-il ? Gilles m’explique que le dolomède ancre ses pattes arrière sur la berge et déploie ses pattes avant à la surface, pour atteindre une envergure d’environ 5 cm (> photo A). « Cette position lui permet de percevoir les vibrations des animaux qui se déplacent dans l’eau. Il peut aussi plonger pour capturer ses victimes ou en cas de danger. Il s’entoure alors d’une fine couche d’air fixée dans ses soies et peut ainsi rester immergé jusqu’à une dizaine de minutes ! », expose le biologiste. Ses soies aux pattes lui permettent aussi de détaler à la surface de l’eau.
Ces scènes incroyables sont malheureusement rares à observer, car la bête, très craintive, file au moindre bruit. Alors que nous progressons difficilement dans la végétation dense, nous découvrons une pouponnière de dolomède installée dans un touradon de carex ! (> photo D) « Il y a entre 200 et 300 jeunes dans cette toile. Ils y resteront quelques jours, puis se sépareront par ballooning ou en marchant », précise le mordu d’arachnides.

Juste avant de regagner la terre ferme, la chance nous offre encore une magnifique femelle adulte, bien plus imposante que la jeunette du matin. Si le dolomède prospère dans ce paradis, c’est peut-être parce qu’il est au cœur d’une vaste zone gérée et protégée et que ses gestionnaires lui portent une attention particulière. Sur les conseils de Gilles, la petite bête remarquable a été prise en considération lors de l’aménagement d’une passerelle d’observation en bordure de lac. Autant d’égard pour une araignée, cela mérite d’être souligné et surtout… imité. Car, en France métropolitaine comme en Suisse, aucune espèce n’est protégée. « Ce serait bien que les consciences évoluent au sujet de ces animaux. Voilà pourquoi je suis heureux de les faire connaître lors d’occasions comme aujourd’hui », sourit Gilles en prenant le sentier du retour.

En fouillant la dense végétation du marais du Varot, Gilles fait de belles découvertes, comme ce jeune Dolomedes plantarius (B). La femelle adulte (C) est une bonne mère qui transporte son cocon jusqu’à la naissance de ses petits, puis leur construit une toile pouponnière (D). Nous croisons aussi une jeune argiope frelon (E) qui transporte la proie qu’elle vient d’emmailloter de fil de soie.

Cette femelle d’épeire à quatre points (F) s’applique à retisser sa toile, détruite par la pluie. Clubiona phragmitis a pour habitude de dissimuler son cocon dans le plissement d’une feuille de roseau (G). De son côté, la femelle de Tetragnatha extensa (H) se fond parmi la végétation dans sa position allongée.

75

C’est, en centimètres par seconde, la vitesse à laquelle peuvent courir à la surface de l’eau des araignées comme les araignées-loups et les araignées-patineuses. En cas de danger, certaines peuvent même bondir verticalement pour échapper à un prédateur aquatique.

© Sandro Marcacci

Gilles Blandenier

Professeur de didactique de la biologie à la Haute Ecole Pédagogique BEJUNE (Berne, Jura, Neuchâtel), ce biologiste neuchâtelois se passionne pour l’étude des araignées depuis plus de vingt ans. En octobre, le spécialiste sort un guide truffé de conseils pour observer les araignées.

Cet article fait partie du dossier

Les araignées, huit pattes, un monde !

Couverture de La Salamandre n°272

Cet article est extrait de la Revue Salamandre

n° 272  Octobre - novembre 2022, article initialement paru sous le titre "L’année de l’araignée"
Catégorie

Photos

Ces produits pourraient vous intéresser

Agir pour la nature au jardin

24.00 €

Le grand livre de la nature

69.00 €

Les plantes sauvages

49.00 €

Agenda de la nature au jardin 2024

6.00 €

Découvrir tous nos produits

Poursuivez votre découverte

La Salamandre, c’est des revues pour toute la famille

Découvrir la revue

Plongez au coeur d'une nature insolite près de chez vous

8-12
ans
Découvrir le magazine

Donnez envie aux enfants d'explorer et de protéger la nature

4-7
ans
Découvrir le magazine

Faites découvrir aux petits la nature de manière ludique

Salamandre newsletter
Nos images sont protégées par un copyright,
merci de ne pas les utiliser sans l'accord de l'auteur