Chants d’oiseaux, leçon 10

Accrochées au vieux mur, les fleurs de corydales viennent de s'ouvrir. C'est bel et bien le printemps. Tout le monde ne peut pas sortir, mais la Minute Nature vous apporte un bol d'air frais et de nature toutes les semaines.

Vous avez déjà entendu un rire venu du haut des arbres en forêt ou à la campagne ? Personne ne se moque de vous, c'est simplement le pic vert. C'est un des pics qui tambourine le moins souvent. Immanquable son chant est un rire descendant très puissant. Ces oiseaux apprécient particulièrement les vergers. Ils peuvent y trouver de vieux arbres où nicher, et assez d'espace au sol pour se nourrir. Contrairement aux autres pics, le pivert se nourrit au sol où il cherche des fourmis qu'il capture avec son long bec et sa langue collante.

Si vous en voyez un, regardez sa moustache. Si elle est rouge, c'est un mâle, si elle est noire c'est une femelle.

Deuxième héro de cette leçon, le pic cendré. Proche du pic vert, il est cependant beaucoup plus rare. On le reconnait à sa tête grise et sa petite moustache noire. Son chant est aussi une répétition de notes mais elles donnent une mélodie plus basse avec un timbre plus triste.

Enfin, en forêt, on peut entendre le plus grands des pics d'Europe : le pic noir. Ce géant de 70 cm de long pousse un cri très sonore en "hihu". Il chante également en vol pour faire une sorte de "grugrugrugrugru".
Là aussi pour différencier mâle et femelle il faut regarder la tête de l'oiseau. Le mâle pic noir a un plus grand béret rouge que sa femelle.

Le pic noir tambourine beaucoup, pour lui c'est une sorte de chant territorial. Son tambourinage est le plus fort et le plus long de tous les pics de nos contrées. Il frappe toujours au moment endroit, celui où la branche résonne le mieux. Véritable menuisier de la nature, il travaille le bois très précisément et creuse de grosses loges utilisées par de nombreux animaux.

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