Dans la ramure du grand frêne
Le peintre vendéen Benoît Perrotin considère son voisin le frêne centenaire comme une scène vivante. Les acteurs s’y succèdent sans s’annoncer. Par la volonté du pinceau, ils restent dans l’ombre.
Le peintre vendéen Benoît Perrotin considère son voisin le frêne centenaire comme une scène vivante. Les acteurs s’y succèdent sans s’annoncer. Par la volonté du pinceau, ils restent dans l’ombre.
Benoît Perrotin
Artiste et illustrateur naturaliste
Il siège vénérablement devant la maison, en bon centenaire, digne des plus grandes cathédrales. Tous les jours, la silhouette noire et ramifiée de ce frêne se dévoile avec le lever du soleil. Chaque matin, je prends un malin plaisir à chercher les oiseaux qui animent ce théâtre de leurs ombres chinoises.
Ces images résultent d’un cadrage réfléchi et volontairement choisi pour exprimer graphiquement cette harmonie subtile et mimétique entre l’arbre et l’oiseau.
Elles ont été réalisées en atelier avec différentes techniques – aquarelle, encre, pastel… – pour restituer au mieux la texture et la structure de chaque image, en tenant compte de leur opacité et de la lumière.
Cet article est extrait de la Revue Salamandre
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