Nos astuces pour économiser l’eau au jardin

• Acteur principal: eau de pluie
• Seconds rôles: arrosoir, cuve et tuyaux
• Sortie: 2 août 2080
• Lieu de tournage: sur les toits
• Genre: fiction d’anticipation

Au compte-gouttes

L’eau manque cruellement sur une large partie de la planète, alors qu’ailleurs les plus gâtés en oublient presque sa valeur inestimable. Le respect de cette ressource vitale commence à la maison. Avec une règle d’or: bannir le gaspillage!

• La chasse aux fuites : entretenir les appareils et les conduits.
• Chaque goutte compte : ne pas laisser couler un robinet inutilement pendant la vaisselle ou la toilette.
• La bonne option : privilégier le mode éco du lave-linge et du lave-vaisselle, choisir une chasse d’eau de petite capacité, pas plus de 3 à 6 litres.
• A la source : équiper les robinets et pommeaux de mitigeurs, aérateurs et économiseurs.
• Bon choix : opter pour une douche vivifiante plutôt qu’un bain.

Ne me quitte pas

Pente, évaporation, sol drainant... L’eau trouve mille façons de prendre la poudre d’escampette au jardin. Quelques astuces simples évitent en partie ces fuites naturelles.

• Creuser des fossés ou baissières perpendiculaires à la pente pour freiner le ruissellement et créer des espaces humides.
• Installer une mare qui servira de réserve d’eau et de biotope naturel.
• Pailler le potager selon les préceptes de la permaculture pour limiter l’évaporation. En plus, cette technique bénéficie au sol, à la faune et favorise la croissance des légumes.

Même pas soif

Dans la nature, la végétation s’adapte au climat local : pas de cactus dans les marais, pas de saule sur un pierrier. Pour faire du jardin une mosaïque diversifiée et sobre, celui-ci doit être pensé comme un écosystème.

• Préférer les plantes ornementales ne nécessitant aucun arrosage : arbres et arbustes locaux, aromatiques, plantes à bulbes...
• Adapter les plantations à la topographie et aux expositions : les plantes qui apprécient le soleil au sud et la végétation souffrant de la sécheresse au nord ou à l’ombre.
• Pratiquer la culture en pots. Idéale pour les petites surfaces et mobile, elle permet une grande variété de sols et est économe en eau.
• L’arrosage devrait se limiter aux légumes, fruits et plantes destinés à la consommation.

Tombée du ciel

L’or bleu nous vient d’abord des nuages. Le bon sens invite à utiliser cette source en premier lieu. Pourquoi ne pas utiliser cette richesse en connectant les gouttières du toit à une citerne ? L’eau de pluie convient parfaitement à l’arrosage et aux tâches ménagères.
Et puisque l’eau potable ne devrait pas servir à évacuer les pipis et popos, installez un circuit d’eau de pluie sur les toilettes et votre lave-linge.

En chiffres :

• Un toit de 100 m2 collecte 1000 L d’eau en une bonne journée de pluie et environ 80 m3 par an dans une région moyennement arrosée.
• 1000 L d’eau de pluie récupérés sur un toit moyen remplissent 200 chasses d’eau ou 100 arrosoirs ou permettent 20 lessives.
• Toilettes (35 %), lessive (13 %) et jardin (5%) représentent plus de la moitié de notre consommation d’eau domestique.

Bons tuyaux

ça y est ! Tout a été fait pour limiter au maximum les besoins en eau et l’arrosage. Des gestes malins épargnent encore quelques litres de cette si précieuse ressource.

• Préférer l’arrosoir, plus précis. Et puis l’effort physique favorise la parcimonie.
• Pour l’option tuyau, choisir le goutte-à-goutte.
• Biner la terre ou façonner des cuvettes favorise l’imprégnation de l’eau.
• Arroser le soir pour limiter l’évaporation.

Retrouvez l'intégralité du dossier "le jardin fait son cinéma".