Zoom sur Le grand livre de la nature

Zoom sur la naissance d'un chapitre

Tout commence par le choix d’une thématique qui présente aux lecteurs la grande richesse naturelle de nos régions : les oiseaux des mangeoires, les coquillages marins, les arbres feuillus, les mauvaises herbes du potager ou les mammifères marins… L’inspiration ne manque jamais ! En collaboration avec des conseillers scientifiques spécialisés, le rédacteur naturaliste en charge du projet établit une liste d’espèces représentatives du chapitre. Un savant mélange entre la probabilité d’observation, la représentativité des milieux et des groupes, avec bien sûr quelques espèces incontournables. Les planches illustrées sont réalisées à partir de cette « liste des vœux » détaillée, grâce à la collaboration des meilleurs peintres naturalistes d’Europe.

En parallèle, le rédacteur concocte les textes concis mais richissimes qui accompagneront les œuvres des artistes. Chaque descriptif comprend des informations générales, détaille le régime alimentaire des animaux ou décrit l’aspect des fleurs, tout en donnant parfois des astuces pratiques pour l’observation. L’ensemble du contenu ainsi créé est soumis aux experts pour une validation naturaliste, avant d’être transmis au graphiste qui donne enfin forme au contenu.

Pour terminer, le rédacteur travaille la page introductive du chapitre, qui résume de manière simple les notions théoriques nécessaires pour s’aventurer dans la thématique. Cette page est agrémentée d'une clé d’identification qui ne se veut pas scientifique mais accessible. L’exercice a toujours ses limites, mais permet d’atteindre le but du Grand livre de la nature : ouvrir les portes de la nature à quiconque a une pointe de curiosité pour le vivant, même avec peu de connaissances préalables.

Zoom sur le travail d'illustration

LE GRAND LIVRE DE LA NATURE, c’est aussi plus de 4500 dessins et schémas originaux. Mais d’où viennent-ils ? Comment sont-ils réalisés et par qui ?

Les éditeurs en charge de la coordination des chapitres choisissent l’illustrateur ou l’illustratrice le plus adapté en fonction de la thématique : Marco Preziosi, Jean Chevallier ou Andrea Ambrogio pour les grosses bêtes, Gaëtan du Chatenet, Sophie Giriens ou Richard Lewington pour les insectes et autres invertébrés, Claire Felloni, Yann Le Bris ou Lorenzo Dotti pour les plantes sauvages, sans oublier Sylvain Leparoux, l’homme à tout faire !

Une fois mandaté, l’artiste naturaliste réunit la documentation nécessaire pour réaliser les dessins : échantillons de terrain, photographies, vidéos, planches d’herbier ou collections de musées d’histoire naturelle. Après une première phase de croquis et d’études, les dessins prennent vie lors de la mise en couleur. Aquarelle, huile, gouache ou crayon de couleur, chaque artiste a sa technique. Les planches d’identification sont ensuite soumises au regard sévère d’experts externes qui vérifient leur exactitude avant de les valider. Numérisée en haute définition, nettoyées et envoyées à la Salamandre, les illustrations sont enfin prêtes pour être mises en page, accompagnées de précieux critères d’identification. Au total, pour chaque dessin, jusqu’à 15 heures de labeur sont nécessaires, du début du processus jusqu’à la remise finale ! Un travail de fourmi, répété des milliers de fois, pour un résultat exceptionnel à découvrir dans notre Grand livre de la nature.

Zoom sur les clés d’identifications

Afin de vous aider à mettre un nom sur les plantes et animaux de nos régions, Le grand livre de la nature comprend des clés 100% faites maison, testées sur le terrain et à la portée de tout le monde. D’abord, une page introductive jette un minimum de bases théoriques indispensable pour plonger dans la thématique. Mais pas de panique : les termes complexes et autres concepts scientifiques sont brillamment vulgarisés pour toujours prendre le lecteur par la main, dans l’idée de l’accompagner dans cette promenade haute en couleur à la découverte de la biodiversité.

Les critères d’identification sélectionnés pour nos clés sont simples et accessibles et des illustrations schématiques les accompagnent pour lever le doute et suivre le bon chemin jusqu’à pouvoir mettre un nom sur une fleur, un bourgeon ou une feuille. Le choix des plantes, insectes ou oiseaux retenus ne peut pas être exhaustif. Il inclut cependant les espèces les plus courantes ou emblématiques de France, Suisse et Belgique. Celles qu’on a le plus de chances de croiser au détour d’un chemin ou d’un immeuble, de montagne à la mer en passant par les forêts et les campagnes. Bon courage avec vos identifications !