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Je m’abonne3 activités à faire avec le saule
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Amateur nature
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Adulte
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< 1h
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Automne
Quelques branches souples de saule et c'est parti ! Tressages, construction de cabanes vivantes, bouture facile...
Déterminer
Prenez votre courage à deux mains, sans pour autant lâcher vos incontournables clés de détermination et loupe de poche. Choisissez un saule et observez. Bourgeons, chatons, écorce, silhouette… Une identification certaine nécessite l’examen de nombreux critères. L’idéal sera d’y retourner à quelques jours d’intervalle pour observer les feuilles à divers stades de développement et de regarder alentour s’il n’y aurait pas de potentiels parents… Trop difficile ? Alors contemplez simplement.
Créer
Initiez-vous au tressage. Les saules se divisent en trois groupes botaniques : les marsaules, les montagnards et les osiers. C’est ces derniers que vous choisirez pour leurs rameaux souples et résistants, par exemple le saule des vanniers, le saule pourpre ou le saule blanc cultivé en têtard. Aidez-vous d’un guide expliquant les techniques de vannerie, en particulier comment préparer les rameaux afin qu’ils conservent leurs qualités.
Pour aller plus loin, le livre La vannerie sauvage (2 volumes) de Bernard Bertrand fourmille de trucs et astuces pour glaner et tresser des plantes en tous genres.
Planter
Rien de plus simple que de multiplier un saule par bouture. Ce ligneux est tellement vigoureux qu’on peut en faire des cabanes et des clôtures en moins de deux. Coupez une branche de 50 cm en automne, plantez-la directement en terre et arrosez-la régulièrement. Elle fera des racines par elle-même. Autre option, mettez-la à tremper dans un vase, puis plantez la tige enracinée une semaine plus tard.
Pour aller plus loin, testez la construction d'une cabane vivante en saule, détaillée dans la Salamandre n°230, pp. 54 et 55.
Pour en savoir plus
Rendez-vous sur notre article associé Le saule, un arbre un or.
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Cet article est extrait de la Revue Salamandre