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Je m’abonneNotre recette de bonbons fleuris à la violette
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Pas très fleur bleue, les violettes cachent bien leur jeu. Elles sont encore plus surprenantes enrobées de sucre, en bonbons parfumés pour une délicieuse recette.
Un précieux conseil avant de vous lancer :
En vue de minimiser l’impact sur la nature, nous vous invitons à cueillir avec modération et à privilégier les produits bio pour vos préparations.
Rusé, le végétal !
Ah, le miracle de la pollinisation ! Un pistil, une étamine, un insecte attiré, et hop ! Voilà une graine fécondée en bonne et due forme. Une histoire bien connue... Sauf que, comme toujours, les exceptions sont légion.
Prenez la violette. Fleur colorée au parfum enivrant, elle semble coller au récit. Et pourtant, la majorité de ces belles, pressées d’éclore en mars et en avril, seraient stériles.
La plus zélée des abeilles n’en fera jamais naître une graine.
Pour se reproduire, la plante a décidé de jouer solo. Elle envoie de longues tiges rampantes – les stolons – explorer les alentours dans l’espoir d’y prendre racine et de créer un nouveau plant.
Exactement comme les fraisiers de votre potager. En plus de ça, le rusé végétal produit en secret d’autres fleurs plutôt étranges à la fin de l’été.
Petites, inodores et camouflées, elles restent résolument fermées et s’autofécondent, sans inviter les insectes du coin à jouer les entremetteurs.
Et ça marche ! De ces amours en huis clos naissent des graines tout à fait viables.
A quoi servent les fleurs colorées et parfumées de la violette ?
À contrebalancer les effets de cette consanguinité extrême grâce aux quelques graines qu’elles engendrent parfois ?
La réponse reste en suspens. Ce qui est sûr, c’est que leurs suaves effluves sont employés pour parfumer moutarde, sirops, vinaigre, miel, savon, liqueurs et bien d’autres préparations.
En infusion, elles perdent en arôme, mais se montrent efficaces contre les maux de gorge. Et pour la gourmandise, rien de plus simple que d’en confire quelques-unes afin de profiter de leur saveur unique.
Plante atteignant 5-15 cm de haut
Fleurs violet foncé (rarement blanches), munies de cinq pétales et d’un éperon à l’arrière, très odorantes
Feuilles et fleurs en touffe, partant d’une même souche sans qu’une tige principale ne se distingue
Notre recette
Maintenant que vous en savez plus sur les violettes, place à la préparation et à la dégustation !
La récolte se fait en mars et avril dans les lisières, friches, talus ombragés, haies ou encore sous-bois clairs. Les parties utilisées sont les fleurs.
Ingrédients & matériel (pour 50 bonbons)
- 50 fleurs de violette
- 1 œuf bien frais
- 60 à 100 g de sucre fin ou de sucre glace
- Pince à épiler
- Déshydrateur (optionnel)
Préparation
- Séparez le blanc du jaune d’œuf et battez
le blanc en neige dans un bol. - Préparez du sucre glace dans
une petite coupelle. - À l’aide de la pince à épiler, trempez les fleurs de violette une par une dans le blanc d’œuf puis dans le sucre pour qu’elles soient bien enrobées des deux ingrédients.
- Placez-les sur un papier cuisson sans qu’elles ne se touchent et laissez-les sécher une journée dans une pièce aérée (ou deux heures au déshydrateur).
Conservation
Stockez ces bonbons dans un bocal en verre et consommez-les rapidement.
Les étapes en images
Séparez le blanc du jaune d’œuf et battez le blanc en neige dans un bol.
Préparez du sucre glace dans une petite coupelle.
À l’aide de la pince à épiler, trempez les fleurs de violette une par une dans le blanc d’œuf puis dans le sucre pour qu’elles soient bien enrobées des deux ingrédients.
Placez-les sur un papier cuisson sans qu’elles ne se touchent et laissez-les sécher une journée dans une pièce aérée (ou deux heures au déshydrateur).
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Cet article est extrait de la Revue Salamandre